Communiqué de presse


POXEL
 

Poxel présente au 56ème Congrès annuel de l’Association Européenne pour l’Étude du Diabète les résultats du programme de phase III TIMES pour l’Imeglimine et des résultats précliniques cardio-rénaux pour le PXL770
 

  • Les résultats des essais de phase III TIMES 2 et TIMES 3 montrent que l’Imeglimine a atteint ses critères principaux d’évaluation et présente un profil favorable de sécurité d’emploi et de tolérance
  • Le PXL770, un activateur direct de l’AMPK, a montré une amélioration de la fonction rénale et cardiaque dans un modèle préclinique, mettant en évidence son bénéfice pour les comorbidités de la NASH et d’autres indications résultant d’un dysfonctionnement métabolique

Communiqué en PDF

Lyon, France, le 24 septembre 2020 – POXEL SA (Euronext – POXEL - FR0012432516), société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements innovants des maladies métaboliques, dont le diabète de type 2 et la stéatohépatite non alcoolique (NASH), annonce que les résultats de ses essais de phase III TIMES 2 et TIMES 3 pour l’Imeglimine, et de nouveaux résultats pré-cliniques pour le PXL770 dans un modèle de pathologie cardiaque et rénale ont été présentés lors du 56ème Congrès annuel de l’Association Européenne pour l’Étude du Diabète (EASD), qui se tient actuellement sous forme virtuelle. Les présentations sont accessibles sur le site Internet de Poxel, en utilisant ce lien : https://www.poxelpharma.com/en_us/product-pipeline/posters.

Deux présentations étaient consacrées aux résultats de phase III des essais TIMES 2 et TIMES 3 (Trials of IMeglimin for Efficacy and Safety) pour l’Imeglimine. Le programme TIMES mené conjointement par Poxel et Sumitomo Dainippon Pharma au Japon comprenait trois essais pivots, auxquels ont participé au total plus de 1 100 patients. Dans chacun de ces trois essais, l’Imeglimine a atteint ses critères principaux d’évaluation et a présenté un profil favorable de sécurité d’emploi et de tolérance. En juillet 2020, Sumitomo Dainippon Pharma a déposé une demande d’enregistrement d’un nouveau médicament (J-NDA) auprès de l’Agence japonaise des dispositifs pharmaceutiques et médicaux (PMDA), qui est en train de l’examiner, en vue de la fabrication et de la commercialisation de l’Imeglimine pour le traitement du diabète de type 2 au Japon.

« Les trois études TIMES ont permis de montrer que l'Imeglimine pouvait réduire l'hémoglobine glyquée (HbA1c) de façon significative et sécurisée, à la fois en monothérapie et en association avec l'insuline et avec d’autres thérapies existantes », a déclaré le Dr. Pascale Fouqueray, PhD, Vice-Président Exécutif Développement Clinique et Affaires Règlementaires chez Poxel. « Avec l’essai TIMES 2, nous avons observé des réductions cliniquement significatives du taux d’hémoglobine glyquée lorsque l’Imeglimine était associée à d’autres traitements par voie orale. Le maximum d'efficacité observé, une réduction de l'HbA1c de 0,92%, a été obtenu en association avec des inhibiteurs de la DPP4, laissant penser que la combinaison de ces deux mécanismes d'action constitue une option thérapeutique particulièrement prometteuse. L’essai TIMES 3 a également démontré une efficacité significative de l’Imeglimine en association avec l’insuline chez des patients ayant une glycémie mal contrôlée. La tolérance a été comparable à celle du placebo et aucune hypoglycémie grave n’a été rapportée dans aucun des essais TIMES. Sur la base de ces résultats, nous pensons que l’Imeglimine pourrait potentiellement traiter les patients souffrant de diabète de type 2 à divers stades de la maladie ».

Dans un poster consacré au PXL770, un activateur direct de l’AMPK, les résultats d’un modèle préclinique de pathologie cardiaque et rénale ont décrit une amélioration de la néphropathie diabétique et de la fonction cardiaque diastolique en lien avec la prévention de la progression de la maladie dans le rein et dans le cœur. Ces résultats montrent que le PXL770 et l’activation directe de l’AMPK pourraient être utilisés plus largement dans d’autres maladies caractérisées par un dysfonctionnement des voies métaboliques.

« Cette étude s’ajoute au corpus de données croissant en faveur de la poursuite du développement de notre plateforme AMPK dans les maladies métaboliques à la fois chroniques et rares », a déclaré le Docteur David E. Moller, Vice-Président Exécutif et Directeur Scientifique de Poxel. « Ces résultats démontrent le potentiel du PXL770 pour traiter les comorbidités liées à la NASH, comme la dysfonction cardiaque diastolique et, surtout, son potentiel pour cibler des besoins médicaux résiduels insatisfaits significatifs chez les patients souffrant de néphropathie diabétique. Ces données valident un peu plus notre hypothèse en faveur de l’utilisation de l’activation de l’AMPK de façon plus large dans d’autres maladies métaboliques chroniques ». 

À propos des résultats TIMES 2 et TIMES 3 avec l’Imeglimine
L’essai TIMES 2 a évalué l’Imeglimine en association avec plusieurs traitements antidiabétiques approuvés, et en monothérapie, dans le traitement du diabète de type 2 au Japon. Cette étude de 52 semaines, en ouvert et en groupes parallèles, a évalué la sécurité d’emploi et l’efficacité à long terme de l’Imeglimine chez 714 patients japonais. L’Imeglimine a été administrée par voie orale en deux prises quotidiennes de 1 000 mg en association avec des doses stables de classes de médicaments existantes approuvées, à la fois orales et injectables. La présentation à l’EASD contient des informations détaillées sur les résultats de l’essai par groupe, dont notamment les résultats suivants (où sont indiquées entre parenthèses les modifications respectives des valeurs moyennes de l’HbA1c) : en association avec des inhibiteurs de la DPP4 (-0,92%), thiazolidinediones (-0,88%), inhibiteurs de l’alpha-glucosidase (-0,85%), glinides (-0,70%), metformine (un biguanide ; -0,67%), inhibiteurs de SGLT2 (-0,57%), sulfonylurées (-0,56%). Les résultats d’efficacité robustes observés en association avec les inhibiteurs de la DPP4 sont particulièrement intéressants, car il s’agit de la classe de médicaments la plus utilisée sur le marché japonais, prescrite à environ 80 % des patients traités pour un diabète de type 21.

L’essai TIMES 2 renforce davantage le profil différencié de l’Imeglimine, mettant en valeur le fait que son double mode d’action, qui augmente la sécrétion d’insuline en réponse au glucose et améliore l’insulinosensibilité, peut conduire à une efficacité renforcée, en particulier en association avec plusieurs autres traitements aux mécanismes d’action complémentaires. L’Imeglimine a présenté un profil favorable de sécurité d’emploi et de tolérance dans tous les groupes de traitement, à l’instar des essais précédents.

L’essai TIMES 3 a permis d’évaluer l’Imeglimine en association avec l’insuline. Dans cette étude, randomisée, en double aveugle versus placebo, l’Imeglimine a tout d’abord été étudiée sur une période de 16 semaines. Dans cette première partie de l’essai, une modification moyenne de l’HbA1c corrigée du placebo de -0,60 % a été observée par rapport à la valeur au début de l’étude avant randomisation (p0,0001 ; critère principal).

Au cours de la période d’extension, en ouvert, sans contrôle placebo, de TIMES 3, l’Imeglimine a été administrée à 208 patients japonais qui avaient participé aux 16 premières semaines de l’essai, par voie orale en deux prises quotidiennes de 1 000 mg en association avec l’insuline, pendant 36 semaines consécutivement à la première partie de l’essai. La diminution de l’HbA1c observée à la fin de la période d’extension en ouvert était de :

  • -0,64% par rapport à la valeur au début de l’étude avant randomisation chez les patients auxquels l’Imeglimine et l’insuline ont été administrées pendant 52 semaines (Imeglimine et insuline pendant 16 semaines, puis à nouveau pendant 36 semaines) ;
  • -0,54% par rapport à la valeur au début de l’étude avant randomisation chez les patients auxquels l’Imeglimine et l’insuline n’ont été administrées que pendant les 36 dernières semaines (placebo et insuline pendant 16 semaines, suivi de 36 semaines de traitement combinant l’Imeglimine et l’insuline).
Au total, l’Imeglimine a présenté un profil global de sécurité d’emploi et de tolérance favorable sur l’ensemble de la durée de l’étude de 52 semaines. Au cours des 16 premières semaines de traitement en double aveugle contre placebo, le profil d’événements indésirables sous Imeglimine a été similaire à celui du placebo. Durant la période d’extension de 36 semaines en ouvert, le profil de sécurité et de tolérance a été conforme à celui observé dans la première partie de l’étude. Aucun évènementd’hypoglycémie sévère n’a été rapporté, la majorité des hypoglycémies étant qualifiées de légères.

Sumitomo Dainippon Pharma et Poxel ont conclu en octobre 2017 un partenariat stratégique pour le développement et la commercialisation de l’Imeglimine au Japon, en Chine, en Corée du Sud, à Taïwan et dans neuf autres pays d’Asie du Sud-Est2.

À propos des résultats précliniques cardio-rénaux avec le PXL770
En collaboration avec le Professeur Paul Mulder (Faculté de médecine de l’Université de Rouen, France), le PXL770 a été évalué sur des rats ZSF1, un modèle spécifique de néphropathie diabétique et d’insuffisance cardiaque induite par une dysfonction métabolique. Dans cette étude, en comparaison avec des rats ZSF1 non traités, le PXL770 a notamment empêché l’évolution de la maladie, induisant une amélioration de la fonction rénale (taux de filtration glomérulaire), et une diminution significative de l’albuminurie (ratio albuminurie/créatinine). Plusieurs indicateurs de la fonction diastolique du ventricule gauche, sont également améliorés par le PXL770.

Données IQVIA et NDB pour l’exercice 2016.
2 Dont : Indonésie, Vietnam, Thaïlande, Malaisie, Philippines, Singapour, Myanmar, Cambodge et Laos.

 
A propos de Poxel :

À propos de Poxel

Poxel est une société biopharmaceutique dynamique au stade clinique qui s’appuie sur son expertise afin de développer des traitements innovants contre les maladies métaboliques, dont la stéatohépatite non-alcoolique (NASH) et certaines maladies rares. Pour le traitement de la NASH, le PXL065 (R-pioglitazone stabilisée par substitution au deuterium) a atteint son critère principal d'évaluation dans une étude de phase II (DESTINY-1). Dans les maladies rares, le développement du PXL770, un activateur direct, premier de sa classe, de la protéine kinase activée par l’adénosine monophosphate (AMPK), est centré sur l'adrénoleucodystrophie (ALD) et la polykystose rénale autosomique dominante (ADPKD). TWYMEEG® (Imeglimine), produit premier de sa classe de médicaments, qui cible le dysfonctionnement mitochondrial est désormais commercialisé pour le traitement du diabète de type 2 au Japon par Sumitomo Pharma et Poxel prévoit de recevoir des redevances et des paiements basés sur les ventes. Sumitomo Pharma est le partenaire stratégique de Poxel pour l’Imeglimine au Japon, en Chine, et dans onze autres pays d’Asie. Poxel est cotée sur Euronext Paris, son siège social est situé à Lyon, en France, et la Société dispose de filiales à Boston aux États-Unis, et Tokyo au Japon.

Pour plus d’informations : www.poxelpharma.com.

NewCap
Nicolas Fossiez, Aurélie Manavarere / Arthur Rouillé
Relations investisseurs et médias
Tel. : +33 1 44 71 94 94
Email : poxel@newcap.eu
-